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RESUME

Alors qu’il était devenu presque naturel pour les riverains de s’approprier leurs rues, les occupations spatiales s’opérant jusqu’alors par les initiatives individuelles, révélant ainsi une ville inventive dans ses formes, différenciée et vivante de par sa population, les villes, face à la multiplication des formes d’appropriation, ont adopté des chartes d'aménagement et de gestion des espace publics. Elles ont ainsi mis en place des autorisations d’occupation temporaire du domaine public afin de normer, ou du moins d’encadrer les pratiques habitantes de manière à établir un meilleur équilibre entre les pratiques individuelles et les besoins collectifs. Ceci peut avoir deux impacts, la charte peut permettre une meilleur gestion de l’espace et une appropriation plus accepté par l’ensemble des habitants, ou en revanche, avoir un effet initiateur et réduire l’initiative citoyenne.

On assiste donc, avec ces politiques urbaines, à une remise en question des pratiques habitantes dans les espaces publics jusqu’alors considérés comme lieux du quotidien et appropriables par tous, la finalité étant de tenter d’organiser une conciliation des usages dans l’espace public.

01.2017

ENSAM

Préparation sujet de thèse

Severine Steenhuyse

DIRECTRICE

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